Un cancer détecté sur trois est un cancer de la peau, selon l’Organisation mondiale de la santé. 50 à 70% des cancers de la peau sont directement liés à une surexposition aux UV.
Au total, ce sont 60.000 nouveaux carcinomes et 7.000 nouveaux cas de mélanomes qui sont diagnostiqués chaque année en Suisse.
Nettement plus fréquents (90 % des cas), les carcinomes sont aussi les cancers de la peau les plus guérissables. Apparaissant majoritairement après l’âge de 50 ans, les carcinomes touchent aussi bien les hommes que les femmes. Ils ne se métastasient que très tardivement, raison pour laquelle , dans la plupart de ces cas, on parle de guérison complète une fois l’excision chirurgicale effectuée et terminée.
Plus rare, le mélanome est plus dangereux car il peut se généraliser rapidement. Il représente même la première cause de mortalité chez les femmes de 25 à 29 ans. Cependant, s’il est détecté très tôt, le mélanome peut-être guéri dans 90% des cas.
Tant que le cancer ne s’est pas propagé, la chirurgie demeure le traitement de référence. Il s’agit du seul traitement permettant de mener une analyse histologique afin de confirmer l’excision totale de la tumeur.
Pour des tumeurs où la chirurgie n’est pas/plus possible (étendue, emplacement, autre raison), il reste des traitements médicamenteux: la chimiothérapie, les thérapies ciblées, l’immunothérapie, et/ou une radiothérapie peuvent toutes être pratiquées.
Dans tous les cas, votre médecin vous indiquera quelle est la solution la plus adaptée à votre cas personnel.
Après injection d’un anesthésique local pour endormir la zone à traiter, le médecin va délimiter tout autour de la tumeur des marges de sécurité plus ou moins grandes, selon la sévérité de la tumeur et d’un fuseau, indispensable pour éviter la formation de repli aux extrémités de la cicatrice lors de la fermeture.
À ce sujet, il faut savoir que si le plus souvent, la cicatrice s’avère plus grande que la lésion initiale, le fait d’allonger une cicatrice permet de diminuer la tension sur chacune de ses berges. Cela permet ainsi d’otbenir, à long terme, le meilleur résultat esthétique possible.
Le médecin se sert d’un couteau chirurgical (scalpel) pour détacher le cancer de la peau. Il ferme ensuite la région avec des points de suture. On envoie le tissu au laboratoire afin de s’assurer qu’il n’y a pas de cellules cancéreuses dans la marge chirurgicale et que tout le cancer a été enlevé.
La plaie est ensuite refermée au moyen d’un pansement. Dès le lendemain, le patient peut à nouveau se douche. Cependant, toute activité sportive doit être limitée jusqu’à l’ablation des fils, entre 5 et 14 jours selon la zone opérée.
Il est souvent nécessaire de revoir le médecin pour le retrait des fils superficiels. Ce dernier profitera souvent de ce rendez-vous pour communiquer les résultats de l’analyse anatomo-pathologique de la pièce opératoire.
Lorsque le patient présente, suite à l’intervention, des manifestations inhabituelles telles qu’un gonflement avec une rougeur, un écoulement sanguin, une sensibilité anormale avec un début d’écoulement purulent, il est important qu’il reprenne contact avec le médecin ayant réalisé l’exérèse pour fixer avec lui la conduite à tenir.
Une fois la lésion retirée, le malade doit être suivi régulièrement pour repérer une éventuelle récidive (tous les 6 mois la première année, puis sur une base annuelle) ou l’apparition éventuelle d’une autre lésion. En effet, un patient ayant déjà été victime d’un carcinome cutané, court un risque accru d’en développer un autre.
Voie du Chariot 6
1003 Lausanne
info@maisontoa.com
021 791 70 70
9h – 18h
8h – 17h
9h – 17h
WhatsApp us